“L’essentiel et rien d’autre” par Fumio Sasaki
ou Comment le minimalisme peut vous rendre heureux ?

Vous voudriez trouver le bonheur ou au moins accéder au bien-être ? Vous souhaitez mieux vous connaître en dépassant les normes superficielles ? Fumio Sasaki, auteur japonais de 39 ans, a décidé d’exister pleinement en adoptant un mode de vie minimaliste. Dans son livre, L’essentiel et rien d’autre,  il partage avec nous son parcours et ses conseils, afin d’aider ceux qui le souhaitent, à entamer une démarche minimaliste.

Le mode de vie minimaliste pour apprendre à se connaître

Dans cette société matérialiste, peut-être vais-je vous réapprendre quelque chose, mais toute personne a d’abord existé en tant que nouveau-né avant de posséder quoi que ce soit. Alors si vos objets ne vous définissent pas, qui êtes-vous ?

Paraître grâce aux objets

Entamer une démarche minimaliste, c’est partir à la quête de la connaissance de soi. Les achats de M. Fumio Sasaki n’étaient pas effectués par passion, mais pour « paraître ». Si certains n’osent pas se l’avouer, lui l’a fait. Il se convainquait d’aimer sa bibliothèque, alors que ce qu’il aimait réellement c’était l’image de lui qu’elle donnait : un intellectuel. Non, vos objets ne vous définissent pas. Les placards remplis de vêtements élégants ne feront pas de vous un grand séducteur ou votre collection de jeux vidéos ne fera pas de vous un geek.

C’est pourtant une bonne nouvelle que je vous donne ! Une fois vos affaires réduites à l’essentiel, vous aurez du temps pour vous. Pas pour faire du shopping sur Amazon, ni même pour penser à vos futurs achats pour « être une meilleure personne », mais du temps pour réfléchir à ce que vous aimez réellement dans la vie.

Se renfermer sur soi-même

Avant d’adopter le mode de vie minimaliste, M. Sasaki se considérait comme un fainéant et se dégoûtait. Son appartement croulait sous les affaires. Les tâches ménagères l’attendaient et sa vie était en pause. Il était comme paralysé. Par sa fainéantise ? Non, vous l’aurez compris. C’était bel et bien par le poids de cette folie consumériste. Celle qui nous fait penser à tout, plus ou moins consciemment, ce genre d’inquiétude inutile :

  • « Qu’est ce qu’il me manque encore pour être plus beau et plus intéressant aux yeux des autres ?
  • Où ranger toutes ces affaires ?
  • Je n’ai plus de place. Si je n’invite jamais d’amis, c’est qu’il me faut un appartement plus grand ! »

    Depuis que son appartement minimaliste est quasiment vide et que ses pensées ne sont plus tournées vers ce qu’il devrait acheter pour « être heureux », il a gagné du temps. Énormément de temps. Notre minimaliste a alors appris à se connaître et s’est surpris lui-même par bien des aspects.

Avoir du temps pour se redécouvrir

Finalement, le minimalisme lui fait connaître une happy end ou plutôt le premier jour du reste de sa vie. Son appartement ne fait plus que 20 m², et il ne possède pas plus de 200 objets, mais cela lui suffit. Ses tâches ménagères sont quotidiennes, mais rapides et efficaces. Tôt le matin, il est prêt.

Prêt à vivre. Se sentant libéré de cette charge mentale matérialiste, il s’est découvert un goût pour les activités extérieures et une capacité de connexion avec la Nature. Il sort souvent avec ses amis, et il est tout aussi heureux quand il rentre chez lui. Son logement est devenu une réelle source de bien-être. Il a une nouvelle vision de la vie.
Ce qu’il ne fait plus :

  • penser à ce qu’il n’a pas encore (d’un point de vue matériel ou personnel) ;
  • déprimer au fond de son lit : le “foutoir” (je cite) de son appartement, qu’il jugeait trop petit pour toutes ses affaires, qui l’angoissait et l’immobilisait littéralement ;
  • compenser le stress par la nourriture malsaine en grande quantité ;
  • jalouser les autres et se dévaloriser sans cesse.

Ce qu’il a découvert sur lui. Il :

  • est dynamique et très social ;
  • est ordonné et apprécie le ménage de son appartement ;
  • aime cuisiner et a perdu 10 kg grâce à son apaisement qui a mis fin à des crises  de boulimie ;
  • aime les activités extérieures et s’est découvert une passion pour les randonnées, la nature et la cause écologique.

La philosophie minimaliste, une démarche de vie positive

Savoir prendre du recul sur ses envies

Le bonheur n’est pas d’avoir ce que l’on veut, mais de vouloir ce qu’on a déjà.”,

Rabbi Hyman Schachtel.

Une citation simple, mais juste sur le bonheur, que nous partage à juste titre Fumio Sasaki dans son livre minimaliste. (lien affilié)

La philosophie minimaliste lui a permis de comprendre que c’était un gain de temps ainsi qu’une source d’apaisement que d’apprendre à apprécier ce que l’on a et d’arrêter de songer à ce qu’il nous manque.

Se forcer à se rappeler l’effet de lassitude

“Ce que l’on avait ardemment désiré devient peu à peu quelque chose de normal, puis un vieux machin ennuyeux”.

Fumio Sasaki nous rappelle assez justement ce que nous connaissons tous, sans nous l’avouer. Tout ce que nous avons réussi à obtenir, ce qui nous faisait briller les yeux au départ, finit par nous laisser de marbre, voire carrément à nous dégoûter. Cela nous donne sans cesse une sensation d’incomplétude. Pourquoi donc continuer ce cycle infini ?

S’accepter, c’est ne plus envier les autres

Le mode de vie minimaliste qui avait permis à notre auteur japonais de se contenter de quelques objets pour vivre, lui a aussi appris une vision positive de la vie. Il voit enfin ce qu’il a : la santé, un frigo rempli, un toit sur la tête, des amis… Bref tout ce dont un animal social (tel que l’être humain) a besoin !

Une belle chose est alors arrivée, il a oublié ce qu’était la jalousie. Maintenant qu’il est satisfait de sa vie, et qu’il s’en ressent apaisé, il n’a plus rien à envier aux autres. Si un ami vient à se marier ou vient à mieux gagner sa vie que lui, il se réjouira pour lui sans amertume aucune, contrairement à l’homme qu’il était avant.

À vous d’agir !

Adopter le mode de vie minimaliste, c’est aussi commencer à voir les choses de manière optimiste. Et si dès maintenant vous commenciez par vous débarrasser d’un objet superflu ? Je vous conseille également le Petit Guide de Vos Forces Positives, l’e-book à télécharger gratuitement ci-dessous qui vous aidera à aller à l’essentiel, grâce à de formidables conseils pour exploiter vos forces de caractère afin de vivre votre vie de manière positive.

Cet article est écrit par Aurore Cours, rédactrice web SEO.

Merci.

(minimaliste mais sincère ;))

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Crédit Photo Unsplash : Marc-Olivier Paquin- Todd Trapani- Shaojie 

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