Réveil difficile
Je suis malade, j’ai mal à la tête, les idées embrumées. Je ne suis pas allé travailler. Je culpabilise toujours un peu car je me dis que j’en rajoute…que je pourrais quand même y aller, que je n’ai pas 40 de fièvre… (j’ai une rhino tout de même, et faire face à une classe de petits monstres m’effraie… déjà en temps normal). Mais j’aime bien être un peu malade!
Il fait un temps magnifique dehors, le ciel est bleu, il ne semble pas y avoir de vent. J’observe à distance, sans bruit, la cour de récréation de l’école en face de la rue. Je vois les enfants, leurs déambulations anarchiques et joyeuses. Tout semble en équilibre dans le silence. Il est 11h20 . Mon cosmos intérieur est troublant.
Le cosmos microbien
Je ressens dans le même temps de l’abattement, un spleen profond et une subtile connexion à une forme de conscience… plus forte à ce moment là que tous mes problèmes réunis.
J’observe l’écorce blanche d’un platane qui comme beaucoup de membres de son espèce a perdu de “l’épaisseur de peau” l’été dernier. J’observe les branches des arbres qui bougent à peine…
Je pense à ce film Phénomènes, avec John Travolta, qui me reconnecte assez bien à ce que j’essaie de décrire, un « réseau wifi naturel », ce champ morphique dont parle Laurent Gounelle dans son livre Le jour où j’ai appris à vivre.
La notion de temps n’est pas celle qui habite mon esprit habituellement. Le fait d’avoir le cerveau dans un étau, le fait d’être seul, le fait de manquer d’énergie…
Un regain d’action ponctuel
Et puis je me reconnecte à la réalité : je fais des recherches pour trouver le bon outil téléphonique de travail et de loisir… Je ne vais pas (encore) basculer vers la communauté de la pomme, je consulte les tests de smartphones.
L’action, les pensées, les analyses me font oublier mes prises de conscience méditative. Puis à nouveau… je m’arrête, j’observe le ciel bleu, les rameaux de platanes dans l’air. Je respire.
Que dois-je continuer à faire pour avancer vers celui que j’ai envie d’être ?
Qu’est-ce que je peux apporter aux lecteurs qui leur plaira assez et leur sera utile dans mon blog en devenir ?
Arriverai-je à guérir suffisamment pour reprendre la compétition dans le sport qui me passionne ?
Arriverai-je à lâcher prise et à ne plus souffrir de la relation compliquée avec ma fille ?
Le silence se fait… j’ai mal au dos, je me sens amorphe en me levant et en étant actif physiquement.
Je pourrais me rajouter une seconde flèche, de me sentir aussi affaibli par les microbes. Mais je décide de prendre conscience de la chance que l’on a d’être, la plupart du temps, en forme, avec de l’énergie. Et je m’accroche à une source importante de réconfort : la conscience de mon corps !
Notre corps est incroyable et notre vie peut l’être !
En posant ma tête sur ma bien aimée ce matin, je me disais combien notre coeur est un organe fascinant…il bat plus de 10.000 fois par jour, et le réseau sanguin ferait 80.000 km si on mettait tout bout à bout !! Deux fois le tour de la Terre à hauteur de l’équateur !
Même si les médicaments aident à soulager ou à seconder le système immunitaire, nos globules blancs sont là pour nous défendre au quotidien, à chaque seconde si besoin. Nos organes nettoient notre corps ou l’alimentent en énergie. Je pense à mes reins qui fonctionnent davantage ce matin, en étant “flagada” .
Je réalise donc surtout qu’en temps normal, tout fonctionne si bien en équilibre, en homéostasie (j’aime bien ce nom !).
Je me concentre sur mon souffle qui est restreint par le nez bouché.
Je pense à ce qu’explique Max Piccinini dans son livre Réussite Maximum: “Vous êtes un être illimité avec de supers pouvoirs, et si vous appreniez à diriger correctement cette merveilleuse machine constituée de votre corps, de votre cerveau et vos émotions, vous seriez capable d’absolument tout…en particulier de concevoir la vie que vous désirez.”
Inspirations positives renaissantes
Il faut donc travailler à savoir ce que l’on veut, et aller marcher pour cela ! . Vous pouvez consulter mon article Astuces pour des résolutions 2018 qui vont bien marcher ici.
Je suis un peu malade, je ne peux pas aller marcher, mais j’ai encore de l’énergie pour orienter et éveiller mon cerveau : je sais que la guérison va me faire ressentir un bien-être proche d’une mini-renaissance. C’est pour cela que j’aime être un peu malade. Pour ressentir cette alternance de faiblesse et de renouveau. Et pour rappeler à mon cerveau que je ne suis pas une machine, que j’ai droit au repos et à la régénération positive !
Je prends une grande inspiration positive, puis une autre et une dernière : prêts à me suivre pour éveiller votre potentiel de bonheur, de bien-être et de sourire ?
Je vais prendre mon antibio, et je vous mets ce petit extrait de musique. Je pense que la musicothérapie est un élément indispensable du quotidien. Et je ne la pratique pas assez alors que je connais son impact positif sur moi. Je m’engage donc à vous donner cette envie aussi.
Inspirons positivement !
Portons notre attention sur la beauté de la vie, et son équilibre.
Comment vivez-vous le fait d’être malade de votre côté ?
Merci d’avoir été attentif à cet article.
J’attends vos commentaires paisiblement avec mes microbes.
Voici mon bonus !
Thomas Newman- Phénomènes (BO)
Hey ! Un article qui m’a fait chaud au coeur tant que je me suis reconnu dans ce dernier. En effet, je ne sais pas si c’est dû au grand froid qui a traversé l’Europe ces dernières semaines mais je suis aussi tombé malade. Une bronchite de mon coté avec un début à 39 de fièvre. Le jour de cette dernière, je culpabilisais de ne pas aller travailler puis après mon passage au médecin et la fièvre mais surtout ma condition physique, il était indéniable que je n’étais pas en état de travailler.
J’ai durant ma maladie durant les 2 / 3 premiers jours pas eu la chance de pouvoir me lever et travailler ou orienter mes pensées comme je le souhaitais tellement j’avais la tête qui tournait et l’esprit embrumé. J’avais l’unique volonté de dormir pour me réveiller et aller mieux. Après 2 jours, ca allait « un peu » mieux et je pouvais penser, j’ai donc comme toi pensé : Quelle merveille le corps humain !
Mais surtout, j’ai pensé : La plus grande des richesse, c’est la santé. Sans cette dernière il devient difficile de se déplacer, de penser librement.
Je suis de nouveau sur pied avec un esprit un peu plus ouvert, un petit enrichissement personnel grâce au fait d’avoir été malade.
Toi, tout va mieux ? 🙂
Au plaisir,
Kevin
Merci pour ton commentaire plein d’énergie Kevin!
Oui, finalement, c’est notre corps qu’il faut soigner le plus.
Moi tu vois, c’est une entorse que je me suis faite en faisant du tennis maintenant!
A bientôt
Julien
Arf, il y a toujours des embûches mais tant qu’on est sur le bon chemin. Qu’importe !
Bon rétablissement à toi Julien ! 🙂
A bientôt
Bouteille de champagne pour les embûches ! Merci Kévin, à bientôt !