Comment les vis-tu ? Ces fluctuations d’humeurs, de motivation et de vitalité.
Mardi, j’avais une patate d’enfer, à jouer 2h15 au tennis à plein régime, en vue de préparer un match de compet.
Mercredi, le lendemain : hs, douleurs au dos et au bras, énergie 2/10.
Jeudi, jour de match, lessivé. Je baillais avant d’aller jouer.
Défaite.
Vraiment écœuré du niveau que j’ai produit. Même déterminé, je n’arrivais pas à être focalisé, positif et dans l’instant présent. Je n’avais même pas la force de râler tellement je me contenais pour économiser de l’influx nerveux.
Aujourd’hui, humeur déplorable, négative et râleuse.
Pourtant j’ai ressorti le coussin de méditation et j’ai fait l’espace de respiration ce matin.
J’étais apaisé ensuite et je me suis mis au travail efficacement.
Puis 1h après, bad mood is back.
Fluctuationnite aiguë ?
Je me suis toujours demandé si je n’avais pas des soucis de gestion énergétique : type diabète ou bipolarité.
Car quand je descends, je suis très sombre à l’intérieur.
Et depuis tout jeune.
Bon, après j’ai quand même fait 6 ans de triathlon…ça ne doit pas être au niveau métabolique…
Mais plutôt au niveau psychique.
Tout à l’heure, je suis allé marcher après avoir regardé un documentaire sur Cuba et sa faune et flore endémique. À la fin de la marche, j’étais plein d’énergie (au point de vouloir rejouer au tennis pour désamorcer toute la frustration de la veille).
J’avais aussi envie de m’investir en bénévolat pour aider les gens.
Je marchais d’un pas alerte et déterminé.
Une fois de retour dans l’appart : je regarde les réseaux voir si j’ai des retours de mes publications (je cherche un peu de lien).
NADA.
Je replonge.
Je devais travailler mon (énorme article) su les ÉMOTIONS POSITIVES (prochain épisode de mon défi).
Et me voilà sur ce billet d’humeur, car pas d’énergie pour structurer, mettre en forme un article de plus de 4000 mots loin d’être terminé.
J’ai davantage besoin d’évacuer. Merci le billet d’humeur.
Légère prise de hauteur
Si je prends un peu de hauteur par rapport à mon état :
- la fatigue physique est là, c’est certain ;
- j’ai très mal dormi deux nuits de suite et chez moi, ça ne pardonne pas ;
- j’ai repris le tennis il y a peu (après 6 mois de tennis elbow) ;
- je ne supporte pas d’être comme ça : difficile pour moi de ne pas me jeter une seconde flèche ;
- j’ai la pression des « il faut » et ça m’insupporte : dans cette humeur, je ne veux aucune contrainte.
L’émotion négative et l’émotion positives sont naturelles.
Ce sont des messagers.
Ils amènent des enseignements. Cela demande du courage pour s’y ouvrir.
En général, j’ai tendance à rester une journée dans ce mood.
Mon objectif serait de diminuer peu à peu ce temps de sidération, quand quelque chose me contrarie beaucoup, notamment les défaites sportives.
Le corps est pour moi le plus important moyen d’expression.
Sortir la tête de l’eau
« La beauté de la nature éveille et emplit les sens. » John O’Donohue
- Regarder la nature, les documentaires pour relativiser.
- Patienter et se reposer.
- Rester positif (pas facile).
- Respirer, et revenir à l’instant présent.
- En parler oralement ou en faire l’analyse sur son journal ou sur les réseaux pour partager.
J’ai besoin de prendre l’air, de couper de partir en vacances.
Je sais bien que tout le monde vit cet inconfort, ces hauts et ces bas émotionnels.
À quel degré pour toi ?
Merci pour ton commentaire.
Fais défiler ci-dessous.
Le grand écart émotionnel, ça m’arrive aussi. Mais il faut accepter cette part de nous, si humaine <3 et effectivement, je ne peux que te rejoindre sur l"importance de respirer dans ces cas-là, ne serait-ce que pour se poser. En yoga on dit toujours : "inspire le positif, expire le négatif"… Très parlant, non ?
Pulsion de vie, pulsion de mort. La respiration est à l’interface de cette dualité humaine. Merci pour ton commentaire Jess.
Merci pour ton partage ! Perso, si je sens mon humeur descendre, le fait de me reconnectai à la vie m’aide beaucoup ! Je veux dire interagir avec ce qui m’entoure, observer la nature, toucher les arbres et revenir au moment présent. 🙂
pareil que toi ! je sais bien que les hauts et les bas font partie de la vie, mais il y a certains « bas » plus difficiles à supporter ! et comme toi pendant ces périodes, je ne me supporte pas, je suis exigeante avec moi-même et avec les autres, je n’arrive plus trop à relativiser, je suis à fleur de peau… je voudrais une baguette magique pour que tout redevienne simple et léger !!! cependant, j’essaie au maximum de revenir à l’instant présent, à me concentrer sur ma respiration et à apaiser mes ruminations… comme d’hab, toujours plus facile à dire qu’à faire… et la notion du temps n’est pas la même quand on a la pêche ou qu’on est HS…
Ces périodes révèlent notre niveau de courage mais aussi la gestion de notre énergie dans les périodes souples et tranquilles. Plus on est « sage » et responsable de notre corps et de notre mental, plus on a d’énergie pour récupérer rapidement des phases de trouble. Merci pour ton commentaire Claire.